Même si le milieu de la gastronomie reste majoritairement masculin, depuis quelques années, les femmes ont réussi progressivement à se faire une place, notamment en tant que cheffes !
Sandrine, quelles ont été vos sources d’inspirations et vos modèles dans l’univers de la gastronomie ?
Je n’ai pas vraiment de sources d’inspirations a part mon père dont j’ai voulu prendre la suite depuis toute petite . C’est pour suivre ses traces que j’ai choisi de faire ce métier , j’ai toujours baigné dans la restauration et je trouvais naturel de continuer cette belle aventure
Quand j’ai commencé la cuisine il y avait peu de femmes qui étaient reconnues dans ce métier
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui veulent devenir cheffe ?
Je leur dirais de s’accrocher à leur rêve et de travailler dur pour y arriver car même si on voit de plus en plus de femmes dans ce métier cela reste quand même un milieu masculin où il faut faire sa place , on est encore loin de la parité.
Quand on veut on peut, et il faut savoir s’imposer et montrer de quoi on est capable.
Pensez-vous que les femmes apportent une contribution particulière à la gastronomie et à la culture culinaire en général ?
Je pense que oui car nous n’avons pas la même façon de travailler ou d’appréhender la cuisine, nous nous l’approprions pour pouvoir travailler le mieux possible et nous apportons une touche de féminité et de sensibilité dans nos plats.
Notre cuisine est souvent plus instinctive en rapport avec nos ressentis et nos sentiments.
Hostellerie du Grand Duc – Gincla
Propos recueillis par Théo de BIASI
Retrouvez les portraits de trois Femmes Cheffes de renom : Béatrice FABIGNON, Babette de ROZIERES, Nina METAYER