« Les oncles, les tantes et les cousins, c’est bien. Les parents, c’est à ne pas négliger. Mais une grand-mère les vaut tous ! », s’enthousiasmait Fanny Fern. Un personnage d’une telle importance doit donc être fêté le plus dignement possible. C’est ce que les petits-enfants peuvent faire le premier dimanche de mars. La fête des grands-mères a été créée en 1987 par le Café Grand’Mère, une marque du groupe américain Mondelēz (Cadbury, Milka, Côte d’Or, Toblerone, Tassimo, Carte Noire, LU…). C’est donc une initiative purement commerciale… au départ. Mais peu à peu, les familles se sont approprié ce rendez-vous qui figure désormais dans les calendriers et fait souvent l’objet d’ateliers « cadeaux » dans les écoles.
Quoi de plus beau en effet, pour une mamie, que de recevoir un petit objet ou un dessin façonné par les mains de son cherubin ? Un moment de grâce pour celle qui s’est découvert une nouvelle joie de vivre en s’occupant de ses petits-enfants, et qui savoure ces nouveaux liens affectueux tissés doucement au fil des rencontres : « Si j’avais su combien c’est merveilleux d’avoir des petits-enfants, je les aurais eus d’abord » disait joliment Lois Wise. Et puis, parfois l’amour parfait ne vient qu’avec le premier petit-enfant, rappelle un proverbe gallois.
Il y aurait près de 7 millions de grands-mères en France et, pour la majorité d’entre elles, les petits-enfants sont une priorité (66% chez les jeunes grands-mères, selon un sondage Ipsos de 2009). Généralement impliquées dès la naissance d’un petit-enfant, elle sont sollicitées pour sa garde et partagent avec lui des jeux (63%), des vacances (43%) des sorties culturelles (29%). Au final, deux sur trois passent plus de la moitié de leur temps libre avec leurs petits-enfants. Mais les mamies ne veulent pas pour autant tout sacrifier à ce statut : elles font du sport (26%), sortent (25%), voyagent (17%). Ce dynamisme décomplexé n’est d’ailleurs pas forcément apprécié par les petites têtes blondes, puisque 72% des garçons et 68% des filles souhaiteraient avoir plus de contacts avec leurs grands-parents.
Car les mamies-gateaux ne font pas que des bons gateaux, que papa et maman n’ont plus vraiement le temps de préparer. Ce sont des confidentes totalement digne de confiance et qui ont le temps d’écouter et éventuellement de conseiller. Un rôle qu’elles jouent d’autant mieux qu’elles ne sont pas là pour éduquer et donner des leçons, même si elles sont très attachées à la transmission des valeurs (80%), telles que le respect, la politesse, le courage, le travail, ou l’amitié. Mamie conteuse d’histoires mais aussi livre vivant de l’histoire familiale qu’elle connaît mieux que personne. Elle est une référence, un repère important pour les petits-enfants. Une icone de sagesse et le visage du bonheur auprès duquel on aime se réfugier.
Alors puisqu’on est tant gâté par grand-mère, à notre tour de la choyer : « Mamie, aujourd’hui tu ne fais rien, c’est moi qui m’occupe de toi ! » Faites-lui des petits gateaux pour le thé, offrez-lui un grand classique du cinéma, prenez-lui la main et contez-lui une belle histoire ou emmenez-là au restaurant, avec la complicité de vos parents et des Tables & Auberges de France, pour déguster, avec elle, les plats dont elle rafole !